D'origine étymologique dans la langue grecque, la notion de gnoseologie est utilisée dans le domaine de la philosophie pour faire référence à l' épistémologie ou à la théorie de la connaissance . La gnoseologie, en fait, dérive de la gnôsis (qui se traduit par "connaissance" ).

La gnosiologie doit donc analyser l' origine, les caractéristiques et les limites du savoir (savoir, comprendre). Cette branche philosophique ne se concentre pas sur des connaissances spécifiques, mais sur la nature de la connaissance dans son sens le plus large.

Pour la gnoseologie, il existe deux grandes formes d’acquisition de connaissances: par la raison ou par les sens . La raison permet de produire des informations et d’en déduire une conclusion, tandis que les sens fournissent des informations obtenues par la perception sensorielle (audition, vision, etc.). Si une personne achète une boîte de six alfajores et en mange cinq, elle peut faire appel à la raison pour savoir, sans avoir à rouvrir la boîte, qu'il ne lui reste plus qu'un alfajor. D'autre part, une personne peut savoir qu'un magasin de vêtements est fermé à son arrivée et constater que les stores sont bas.

Ces deux manières d’acquérir des connaissances témoignent des positions du rationalisme (doctrine selon laquelle la connaissance découle de l’intuition rationnelle ou des déductions découlant de cette intuition) et de l’ empirisme (soutiennent que la connaissance découle toujours des expériences sensorielles), que ils sont parmi les principaux motifs de réflexion de la gnoseologie.

Réalisme, scepticisme, relativisme, constructivisme et matérialisme dialectique sont d'autres doctrines analysant les théories de la connaissance sous différents angles, contribuant ainsi au développement de la gnoseologie.