La première étape que nous allons franchir avant d’entrer pleinement pour déterminer le sens du terme périphérique est de préciser son origine étymologique. En ce sens, nous devons dire que c'est un mot qui provient du grec, plus précisément, il est le résultat de la somme de trois composantes de cette langue:
• Le préfixe "peri-", qui peut être traduit par "autour de".
• le mot "phero".
• Le suffixe "-ikos", utilisé pour indiquer que quelque chose est "relatif à".

La plupart des périphériques sont presque indispensables pour l' utilisateur ordinaire: il est difficile d'imaginer une session d'ordinateur sans moniteur, souris ou clavier. Mais cela ne signifie pas que ces composants reçoivent le respect qu’ils méritent. En fait, le clavier passe généralement inaperçu pour la plupart des gens, comme s’il s’agissait là d’une partie qui n’est utile que pour entrer nos données dans les formulaires ou pour transcrire des documents sur ordinateur. Cependant, c’est grâce à ce périphérique que les programmeurs peuvent créer toutes nos applications et systèmes d’exploitation préférés et, en général, fournir le code de tout appareil électronique que nous connaissons.

Le clavier est le périphérique d’entrée le plus important, encore plus que le moniteur; N'oublions pas qu'au début, la sortie des informations se faisait par impression sur papier. Ce composant, bien que peu complexe au niveau technologique, permet aux développeurs de programmes, d'appareils et de véhicules, parmi d'autres produits parmi les plus variés et apparemment indispensables à la vie courante, de communiquer avec des ordinateurs pour concrétiser leurs projets.

Le développement d'un périphérique répond à un besoin plus ou moins important et, de sa conception à sa normalisation, il doit passer par des années d'essais et de modifications, processus ardu impliquant à la fois les entreprises et les utilisateurs.

Dans l’historique du clavier, on peut voir ces changements en un coup d’œil. En 1987, IBM a établi la norme de 101 clés utilisée par de nombreuses personnes aujourd'hui; mais pas avant de passer par d'autres conceptions moins convaincantes. Le premier s'appelait XT et avait 83 clés; Ce n'était pas nécessairement un point contre, mais c'était l'emplacement de certaines des clés les plus utilisées, ce qui était inconfortable. D'autre part, ce premier modèle offrait certains raccourcis vers des fonctions très utiles et perdues au fil du temps.

Ensuite, le TA est apparu, qui avait une clé plus forte que son prédécesseur, bien qu'aucune innovation ne justifie plus longtemps sa permanence sur le marché. Contrairement aux claviers actuels, il ne comportait toujours que dix touches de fonction, il ne possédait pas les quatre touches directionnelles que nous connaissons tous et la touche ÉCHAP était située à droite, dans le cadre du clavier numérique.